April 10, 2012

NEWTON | MONDRIAN | CASSANDRE

YSL X ART




Don’t Miss : Expo Helmut Newton | Paris Grand Palais | jusqu’au 17 juin








Première grande rétrospective en France de ce Photographe visionnaire. Doté d’une immense sensibilité, Helmut Newton témoigne dans ses clichés de la beauté, de l’érotisme et parfois de la violence des rapports  sociaux des univers qu’il fréquentait : la mode, le luxe, l’argent, le pouvoir.  Libre dans les sujets, libre dans les formats, son œuvre est unique et dépasse les frontières de la photographie, elle délivre une vision actuelle du corps féminin. Newton a contribué à une véritable révolution sexuelle.


Helmut Newton a été, pendant de nombreuses années, l’alter ego d’Yves Saint Laurent. Tous deux ont donné le pouvoir aux femmes. Nues ou en smoking les muses newtoniennes sont séductrices, puissantes, dominatrices et peuvent être intimidantes. Elles ont ce charme qui caractérise les femmes du monde, d’une élégance et d’une classe absolue. Elles ont  conquis le monde du luxe, de l’argent et du pouvoir .







La Robe MONDRIAN crée pour le défilé Automne-Hiver 1965-1966 



Le tableau n’est pas un simple imprimé ! Le couturier s’inspire et adapte les proportions géométriques et couleurs primaires du peintre Hollandais à la robe. Le choix de Mondrian signe le style YSL, son gout de l’épure, du minimalisme, des lignes droites. L’importance du geste de YSL dépasse la vision statique de Mondrian : les femmes qui portent les créations du maitre donnent vie à la géométrie immobile du tableau.

Ce paradoxe ce retrouve dans la composition des campagnes publicitaires actuelles : géométrie de l’image qui met en scène des silhouettes baroques.





Le Logo vu par Cassandre !

Chef de file des affichistes français de l’entre-deux Guerres, Cassandre est un des artistes graphistes les plus renommés sur le plan mondial. Il rompt avec le style « Art Nouveau » et initie la communication visuelle. L’efficacité et la transmission d’un message deviennent le centre du propos. Le logotype d’YSL (1961) marque l’aboutissement de sa démarche typographique et reste empreint d’une surprenante modernité.

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